mercredi 28 janvier 2009

Raven 71: My dreams are finally coming true

C un petit résumé des dernières games, moins la partie perverse.

Quand notre baiser s’est terminé (déjà?), Spartan s’est retourné vers le lieu de l’explosion. Je l’ai supplié de ne pas y porter attention. Peu m’importe que les explosions dans cette ville soient toujours causées par quelqu’un du groupe. En ce moment, je m’en fiche. Tout ce que je veux, c’est être avec Spartan.
-S’il te plaît, ne regarde pas. Est-ce qu’on pourrait juste continuer ce qu’on faisait?
-Je suis désolé. Je veux juste aider, je n’y peux rien.
(Oh… Je l’adore… Il est beau, super sweet et il veut aider. Rourou…)
Spartan a fini par se détourner de la ville et m’a regardée.
-Alors…, aie-je commencé. Qu’est-ce que tu veux faire maintenant?
-On pourrait aller dans ma chambre?
-…D’accord…

Il m’a tendu la main et dès que j’ai glissé mes doigts entre les siens, il a resserré sa prise, comme s’il voulait éviter que je m’en aille. Ne t’en fais pas, je n’irai nulle part où tu ne seras pas. Tout le long du chemin nous ramenant à sa chambre, je suis restée collée contre lui, la tête accotée sur son épaule. J’ai rêvé de ce moment tellement souvent depuis que nous avons été ensemble dans le futur. Jamais je n’aurais imaginé qu’il se produise aussi tôt, mais je ne m’en plaindrai certainement pas. Les gens peuvent me traiter de folle ou même de pédophile tant qu’ils le veulent, ça va me passer complètement au-dessus de la tête. J’ai trouvé une véritable perle en Spartan alors je ne vais pas gaspiller un seul instant avec lui. Après toutes ces années à être seule, à me forcer à m’éloigner des autres parce que le moindre contact les carbonisait, j’ai finalement trouvé un homme qui peut me rendre heureuse. Il est beau, gentil, charmant, attentionné, il est attiré par moi et même si je ne connais pas la nature exacte de ses sentiments, il tient assez à moi pour vouloir faire de moi sa reine. Dois-je continuer?

La dernière fois qu’on a voulu de moi autrement que pour juste du cul, c’était avant que je sois cursée. Je n’ai donc pas l’intention de laisser passer une occasion pareille. Quand nous sommes arrivés devant sa chambre, j’ai senti ma nervosité monter en flèche. Pitié, faites qu’il n’y ait personne dans sa chambre et surtout, faites qu’on ne soit pas interrompus, encore. Quand Spartan a ouvert la porte, mes craintes se sont avérées fondées. La maid folle était là. Dès qu’elle rendue compte de ma présence, elle m’a fixée de son regard vide et qui donnait froid dans le dos. Muuu… Je me suis réfugiée derrière ma zone de sécurité, aka Spartan. Il lui a demandé de partir et au moment où elle s’inclinait devant lui, lui signifiant sa soumission, elle l’a agrippé par le collet et elle l’a balancé par la fenêtre.

Je n’ai pas eu le temps d’aller voir comment se portait mon rourou, car la folle s’est mise à me courir après avec une hache. J’ai donc pris mes jambes à mon cou. Premier arrêt : les jardins, où Spartan devait avoir atterri. J’avais beaucoup plus de chance de m’en sortir avec lui à mes côtés. Malheureusement, il n’y avait par terre que des éclats de vitre et la marque d’une silhouette, comme si quelqu’un s’était écrasé sur le sol. Mon rourou n’était nulle part en vue. Je n’ai pas pu m’attarder à cause de la folle qui voulait toujours me découper en morceaux. J’ai trouvé refuge dans une tour et j’ai couru le plus vite possible jusqu’en haut, les marches se faisant détruire tout juste derrière mes pas. Au sommet j’ai pris conscience de la décision stupide que je venais de prendre. Je n’avais nulle part où m’enfuir. Ok… Il ne me reste plus qu’à espérer que je réussirai à la toucher avec mon arbalète…

J’ai pris une grande inspiration et… Jessica est arrivée de nulle part avec la pierre rouge? Elle m’a dit de la fixer sur un carreau et de tirer sur la maid. J’ai réussi à la toucher du premier coup et sa peau a semblé prendre une teinte plus normale avant qu’elle ne s’effondre par terre. Je n’avais pas l’intention de rester pour voir si ça avait eu des effets positifs. J’ai rapidement remercié Jessica et je suis redescendue au sol en m’accrochant aux pierres de la tour. Spartan n’était toujours pas là. J’ai fait le tour du château deux ou trois fois quand je suis finalement tombée sur lui, après être morte d’inquiétude. Il était dans le hall d’entrée, en train de parler à Mash. Mash ne semblait pas se porter super bien. Je l’ai vu enlever son écusson des «Crimson Knights» sur sa casquette et en mettre un autre, que Spartan lui a tendu. Quand il est parti, je me suis précipitée vers Spartan.
-Ah, Raven…
-Où étais-tu? Je t’ai cherché partout!
-Désolé, j’avais des choses à faire.
-La maid folle m’a couru après pour me tuer! Si Jessica n’était pas arrivée avec la pierre rouge pour que je lui tire dessus, je serais peut-être morte!
-Ça a marché?
-Oui.
-Bien.
-Toi, où étais-tu? J’étais très inquiète!!
-…C’est un peu gênant…
-Quoi?
-J’ai voulu utiliser ma fumée pour diminuer l’impact, mais… j’ai rebondi… On dirait que je ne maîtrise pas encore totalement mes pouvoirs…
-…Est-ce que c’est le moment que je tourne ma tête et que je rie?
-Oui, tu peux rire.
-Pfft!
(C’est un peu pathétique comme situation, mais au moins tu vas bien.)

-Alors… On retourne dans ta chambre? lui aie-je demandé.
-On risquerait de se faire déranger encore.
-…C’est vrai…
-Mais il y a beaucoup de chambres d’amis…
-Tu pourrais faire disparaître la porte?
-Oui.
-Et la fenêtre?
-Oui, mais ça ne serait pas très romantique.
-(Rourou) On peut y aller…
Nous n’avons rencontré personne à l’allée et la chambre que nous avons choisie était vide. Sitôt rentrés, Spartan a fait disparaître la porte. Finalement, la paix! Il s’est ensuite tourné vers moi et… Laissez aller votre imagination pour la suite. J’ai arrêté de compter quand je n’ai plus eu assez de mes dix doigts pour calculer le nombre de fois où nous avions fait l’amour. Quand Spartan s’est finalement lassé, le soleil était déjà levé depuis un moment. Moi je n’avais plus du tout d’énergie; j’étais à peine capable de bouger mes doigts et mes orteils. Je n’ai même pas eu la force de me coller sur Spartan avant de m’endormir. Il a fallu que je le lui demande, d’une voix épuisée mais oh combien comblée. Il m’a donc serrée contre lui et je me suis endormie avec la sensation de ses battements de cœur sous ma main et de ses doigts jouant dans mes cheveux. I wish I could go to sleep like this every night…

Je me suis réveillée avec la sensation de ne pas avoir dormi. J’ai tourné les yeux vers la fenêtre. Le soleil plombait avec éclat dans la pièce. Il devait être au moins midi. Spartan était toujours couché à côté de moi, un bras protecteur passé autour de mes épaules, ses doigts se promenant sur mon bras. Rourou… Je me suis collée un peu plus sur lui.
-Pitié, dis-moi que je ne suis pas obligée de me lever, lui aie-je demandé.
-Tu peux prendre toute ta journée si tu veux.
-Tant mieux…
(…parce que je n’ai pas envie de quitter cette pièce et le confort de tes bras.)
-Tu veux manger quelque chose? m’a-t-il demandé.
-Oui s’il te plaît.
-Je vais aller te préparer quelque chose.
-D’accord. Merci.
Il a rejeté les couvertures sur moi et il est sorti du lit. Pendant qu’il était à la recherche de son pantalon, je ne me suis pas gênée pour le regarder. Un véritable délice pour les yeux…

Après son départ, j’ai dû utiliser toute mon énergie pour arriver à me placer en position assise, tellement mon corps était toujours fatigué. Je venais à peine de me placer quand il est revenu. Il a déposé un plateau rempli de nourriture devant moi et il est allé se placer devant la fenêtre, contemplant la ville. Moi je n’ai même pas attendu qu’il soit dos à moi pour commencer à manger. La nuit dernière m’avait littéralement affamée. Mais peut-être que Spartan a faim et qu’il attend que j’aie fini pour manger…?
-Tu veux manger quelque chose? lui aie-je demandé.
-Non merci, je n’ai pas faim. Je me suis assez rassasié la nuit passée…
Il m’a jeté un regard qui ne laissait planer aucun doute sur ce qui l’avait rassasié. J’ai senti mes joues devenir rouges et j’ai baissé les yeux.
-Oui, d’accord…
(Tu aimes un peu trop ça me faire rougir…)
-Alors, qu’est-ce que tu veux faire aujourd’hui? lui aie-je demandé.
-Je pensais passer la journée avec toi.
-(Rourou) C’est une excellente réponse.
-De toute façon, il va falloir que je t’aide à te déplacer.
-…Je te hais.
(C’est ta faute si je ne peux pas bouger. Si tu m’avais laissée tranquille deux minutes, je n’en serais pas là.)
-Ne dis pas ça, tu sais que c’est faux.
-…C’est vrai…
(Ce que je ressens pour toi est tout le contraire de la haine.)

Toc, toc.

-Entrez! a dit Spartan.
J’ai eu le temps de me couvrir avant que Mash n’entre dans la pièce. Il a simplement dit à Spartan qu’il lui (Cédric?) avait dit ce qu’il (Spartan) lui avait demandé. Ok… Après son départ, j’ai tout de suite questionné Spartan à ce propos. Il m’a dit que ce n’était pas important et que je le verrais bien assez tôt. D’accord, si tu le dis.
-Tu as quelque chose de prévu ce soir? m’a-t-il demandé.
-Non, pas vraiment.
-Je pensais que tu voudrais peut-être retrouver tes amis.
-Éventuellement, mais je préfère rester avec toi.
-Tant mieux. J’aurais quelque chose à te montrer.
-Quoi?
-C’est une surprise.
-D’accord…
(I can’t wait to see.)
-Parlant de surprise… Je sais que ça va faire un peu quétaine, mais je t’ai fabriqué ça avec du charbon.
Il a ouvert sa main et j’ai vu la bague la plus magnifique que j’avais jamais vue.
-Oh mon dieu…
(J’espérais qu’il me fasse la grande demande un jour, mais pas si tôt.)
Il s’est agenouillé par terre et a pris mes mains dans les siennes.
-On avait parlé que tu deviennes ma reine. Tu veux toujours?
Comment peux-tu pense un seul instant que je vais refuser? Je lui ai sauté au cou en disant oui et il a ensuite passé la bague à mon doigt. Des larmes de joie se sont mises à couler sur mes joues. Je suis tellement heureuse Spartan. Tu ne regretteras pas de m’avoir choisie. Je vais tout faire pour te rendre aussi heureux que toi tu m’as rendue heureuse, je te le promets.