mercredi 28 janvier 2009

Raven 71: My dreams are finally coming true

C un petit résumé des dernières games, moins la partie perverse.

Quand notre baiser s’est terminé (déjà?), Spartan s’est retourné vers le lieu de l’explosion. Je l’ai supplié de ne pas y porter attention. Peu m’importe que les explosions dans cette ville soient toujours causées par quelqu’un du groupe. En ce moment, je m’en fiche. Tout ce que je veux, c’est être avec Spartan.
-S’il te plaît, ne regarde pas. Est-ce qu’on pourrait juste continuer ce qu’on faisait?
-Je suis désolé. Je veux juste aider, je n’y peux rien.
(Oh… Je l’adore… Il est beau, super sweet et il veut aider. Rourou…)
Spartan a fini par se détourner de la ville et m’a regardée.
-Alors…, aie-je commencé. Qu’est-ce que tu veux faire maintenant?
-On pourrait aller dans ma chambre?
-…D’accord…

Il m’a tendu la main et dès que j’ai glissé mes doigts entre les siens, il a resserré sa prise, comme s’il voulait éviter que je m’en aille. Ne t’en fais pas, je n’irai nulle part où tu ne seras pas. Tout le long du chemin nous ramenant à sa chambre, je suis restée collée contre lui, la tête accotée sur son épaule. J’ai rêvé de ce moment tellement souvent depuis que nous avons été ensemble dans le futur. Jamais je n’aurais imaginé qu’il se produise aussi tôt, mais je ne m’en plaindrai certainement pas. Les gens peuvent me traiter de folle ou même de pédophile tant qu’ils le veulent, ça va me passer complètement au-dessus de la tête. J’ai trouvé une véritable perle en Spartan alors je ne vais pas gaspiller un seul instant avec lui. Après toutes ces années à être seule, à me forcer à m’éloigner des autres parce que le moindre contact les carbonisait, j’ai finalement trouvé un homme qui peut me rendre heureuse. Il est beau, gentil, charmant, attentionné, il est attiré par moi et même si je ne connais pas la nature exacte de ses sentiments, il tient assez à moi pour vouloir faire de moi sa reine. Dois-je continuer?

La dernière fois qu’on a voulu de moi autrement que pour juste du cul, c’était avant que je sois cursée. Je n’ai donc pas l’intention de laisser passer une occasion pareille. Quand nous sommes arrivés devant sa chambre, j’ai senti ma nervosité monter en flèche. Pitié, faites qu’il n’y ait personne dans sa chambre et surtout, faites qu’on ne soit pas interrompus, encore. Quand Spartan a ouvert la porte, mes craintes se sont avérées fondées. La maid folle était là. Dès qu’elle rendue compte de ma présence, elle m’a fixée de son regard vide et qui donnait froid dans le dos. Muuu… Je me suis réfugiée derrière ma zone de sécurité, aka Spartan. Il lui a demandé de partir et au moment où elle s’inclinait devant lui, lui signifiant sa soumission, elle l’a agrippé par le collet et elle l’a balancé par la fenêtre.

Je n’ai pas eu le temps d’aller voir comment se portait mon rourou, car la folle s’est mise à me courir après avec une hache. J’ai donc pris mes jambes à mon cou. Premier arrêt : les jardins, où Spartan devait avoir atterri. J’avais beaucoup plus de chance de m’en sortir avec lui à mes côtés. Malheureusement, il n’y avait par terre que des éclats de vitre et la marque d’une silhouette, comme si quelqu’un s’était écrasé sur le sol. Mon rourou n’était nulle part en vue. Je n’ai pas pu m’attarder à cause de la folle qui voulait toujours me découper en morceaux. J’ai trouvé refuge dans une tour et j’ai couru le plus vite possible jusqu’en haut, les marches se faisant détruire tout juste derrière mes pas. Au sommet j’ai pris conscience de la décision stupide que je venais de prendre. Je n’avais nulle part où m’enfuir. Ok… Il ne me reste plus qu’à espérer que je réussirai à la toucher avec mon arbalète…

J’ai pris une grande inspiration et… Jessica est arrivée de nulle part avec la pierre rouge? Elle m’a dit de la fixer sur un carreau et de tirer sur la maid. J’ai réussi à la toucher du premier coup et sa peau a semblé prendre une teinte plus normale avant qu’elle ne s’effondre par terre. Je n’avais pas l’intention de rester pour voir si ça avait eu des effets positifs. J’ai rapidement remercié Jessica et je suis redescendue au sol en m’accrochant aux pierres de la tour. Spartan n’était toujours pas là. J’ai fait le tour du château deux ou trois fois quand je suis finalement tombée sur lui, après être morte d’inquiétude. Il était dans le hall d’entrée, en train de parler à Mash. Mash ne semblait pas se porter super bien. Je l’ai vu enlever son écusson des «Crimson Knights» sur sa casquette et en mettre un autre, que Spartan lui a tendu. Quand il est parti, je me suis précipitée vers Spartan.
-Ah, Raven…
-Où étais-tu? Je t’ai cherché partout!
-Désolé, j’avais des choses à faire.
-La maid folle m’a couru après pour me tuer! Si Jessica n’était pas arrivée avec la pierre rouge pour que je lui tire dessus, je serais peut-être morte!
-Ça a marché?
-Oui.
-Bien.
-Toi, où étais-tu? J’étais très inquiète!!
-…C’est un peu gênant…
-Quoi?
-J’ai voulu utiliser ma fumée pour diminuer l’impact, mais… j’ai rebondi… On dirait que je ne maîtrise pas encore totalement mes pouvoirs…
-…Est-ce que c’est le moment que je tourne ma tête et que je rie?
-Oui, tu peux rire.
-Pfft!
(C’est un peu pathétique comme situation, mais au moins tu vas bien.)

-Alors… On retourne dans ta chambre? lui aie-je demandé.
-On risquerait de se faire déranger encore.
-…C’est vrai…
-Mais il y a beaucoup de chambres d’amis…
-Tu pourrais faire disparaître la porte?
-Oui.
-Et la fenêtre?
-Oui, mais ça ne serait pas très romantique.
-(Rourou) On peut y aller…
Nous n’avons rencontré personne à l’allée et la chambre que nous avons choisie était vide. Sitôt rentrés, Spartan a fait disparaître la porte. Finalement, la paix! Il s’est ensuite tourné vers moi et… Laissez aller votre imagination pour la suite. J’ai arrêté de compter quand je n’ai plus eu assez de mes dix doigts pour calculer le nombre de fois où nous avions fait l’amour. Quand Spartan s’est finalement lassé, le soleil était déjà levé depuis un moment. Moi je n’avais plus du tout d’énergie; j’étais à peine capable de bouger mes doigts et mes orteils. Je n’ai même pas eu la force de me coller sur Spartan avant de m’endormir. Il a fallu que je le lui demande, d’une voix épuisée mais oh combien comblée. Il m’a donc serrée contre lui et je me suis endormie avec la sensation de ses battements de cœur sous ma main et de ses doigts jouant dans mes cheveux. I wish I could go to sleep like this every night…

Je me suis réveillée avec la sensation de ne pas avoir dormi. J’ai tourné les yeux vers la fenêtre. Le soleil plombait avec éclat dans la pièce. Il devait être au moins midi. Spartan était toujours couché à côté de moi, un bras protecteur passé autour de mes épaules, ses doigts se promenant sur mon bras. Rourou… Je me suis collée un peu plus sur lui.
-Pitié, dis-moi que je ne suis pas obligée de me lever, lui aie-je demandé.
-Tu peux prendre toute ta journée si tu veux.
-Tant mieux…
(…parce que je n’ai pas envie de quitter cette pièce et le confort de tes bras.)
-Tu veux manger quelque chose? m’a-t-il demandé.
-Oui s’il te plaît.
-Je vais aller te préparer quelque chose.
-D’accord. Merci.
Il a rejeté les couvertures sur moi et il est sorti du lit. Pendant qu’il était à la recherche de son pantalon, je ne me suis pas gênée pour le regarder. Un véritable délice pour les yeux…

Après son départ, j’ai dû utiliser toute mon énergie pour arriver à me placer en position assise, tellement mon corps était toujours fatigué. Je venais à peine de me placer quand il est revenu. Il a déposé un plateau rempli de nourriture devant moi et il est allé se placer devant la fenêtre, contemplant la ville. Moi je n’ai même pas attendu qu’il soit dos à moi pour commencer à manger. La nuit dernière m’avait littéralement affamée. Mais peut-être que Spartan a faim et qu’il attend que j’aie fini pour manger…?
-Tu veux manger quelque chose? lui aie-je demandé.
-Non merci, je n’ai pas faim. Je me suis assez rassasié la nuit passée…
Il m’a jeté un regard qui ne laissait planer aucun doute sur ce qui l’avait rassasié. J’ai senti mes joues devenir rouges et j’ai baissé les yeux.
-Oui, d’accord…
(Tu aimes un peu trop ça me faire rougir…)
-Alors, qu’est-ce que tu veux faire aujourd’hui? lui aie-je demandé.
-Je pensais passer la journée avec toi.
-(Rourou) C’est une excellente réponse.
-De toute façon, il va falloir que je t’aide à te déplacer.
-…Je te hais.
(C’est ta faute si je ne peux pas bouger. Si tu m’avais laissée tranquille deux minutes, je n’en serais pas là.)
-Ne dis pas ça, tu sais que c’est faux.
-…C’est vrai…
(Ce que je ressens pour toi est tout le contraire de la haine.)

Toc, toc.

-Entrez! a dit Spartan.
J’ai eu le temps de me couvrir avant que Mash n’entre dans la pièce. Il a simplement dit à Spartan qu’il lui (Cédric?) avait dit ce qu’il (Spartan) lui avait demandé. Ok… Après son départ, j’ai tout de suite questionné Spartan à ce propos. Il m’a dit que ce n’était pas important et que je le verrais bien assez tôt. D’accord, si tu le dis.
-Tu as quelque chose de prévu ce soir? m’a-t-il demandé.
-Non, pas vraiment.
-Je pensais que tu voudrais peut-être retrouver tes amis.
-Éventuellement, mais je préfère rester avec toi.
-Tant mieux. J’aurais quelque chose à te montrer.
-Quoi?
-C’est une surprise.
-D’accord…
(I can’t wait to see.)
-Parlant de surprise… Je sais que ça va faire un peu quétaine, mais je t’ai fabriqué ça avec du charbon.
Il a ouvert sa main et j’ai vu la bague la plus magnifique que j’avais jamais vue.
-Oh mon dieu…
(J’espérais qu’il me fasse la grande demande un jour, mais pas si tôt.)
Il s’est agenouillé par terre et a pris mes mains dans les siennes.
-On avait parlé que tu deviennes ma reine. Tu veux toujours?
Comment peux-tu pense un seul instant que je vais refuser? Je lui ai sauté au cou en disant oui et il a ensuite passé la bague à mon doigt. Des larmes de joie se sont mises à couler sur mes joues. Je suis tellement heureuse Spartan. Tu ne regretteras pas de m’avoir choisie. Je vais tout faire pour te rendre aussi heureux que toi tu m’as rendue heureuse, je te le promets.

jeudi 15 janvier 2009

Partie 1 et 2

Comme je ne sais pas quand je pourrai faire lire le texte à ceux qui veulent le lire, voici la partie 1 et la partie 2 de la nuit de Raven et Spartan.

Main dans la main, nous nous sommes rendus dans une chambre d’amis. Spartan a fait disparaître la porte avec sa fumée. Au moins, comme ça nous serons à peu près certains de ne pas nous faire déranger. Il s’est ensuite tourné vers moi et m’a regardée. J’adore ses yeux, comme tout le reste d’ailleurs, mais il faut que je reste prudente. Si je ne fais pas attention, je pourrais me perdre dans son regard.

Spartan n’avait pas l’air certain de ce qu’il devait faire.
-Tu pourrais m’embrasser, lui aie-je suggéré. Mais je dois avouer que je ne trouve pas que tu embrasses comme un kid sans expérience…
-Je ne pourrais pas le dire, je n’ai pas d’expérience. Mais si j’étais sur la bonne voie…

Il a posé ses deux mains sur mes épaules, s’est penché vers moi et m’a embrassée. Ça a été encore meilleur que tout à l’heure parce que cette fois-ci, je savais que rien ne nous empêcherait d’aller jusqu’au bout et ça, je l’attendais depuis longtemps. Répondant de tout mon cœur à son baiser, je l’ai laissé me serrer contre lui de toutes ses forces. Nous n’en étions qu’aux préliminaires et déjà je sentais le désir monter en moi. Il faut dire que Spartan semblait savoir exactement ce qu’il devait faire pour que je succombe. Ses mains sont descendues dans mon dos, le long de ma colonne vertébrale, m’occasionnant de légers frissons de la tête aux pieds. Quand il est arrivé à mes fesses, il m’a caressée doucement par-dessus ma jupe, m’effleurant, puis m’agrippant, pour me coller encore plus contre lui pour que je sente bien son désir.

Quand j’ai senti ses mains se glisser sous ma jupe, puis sous ma culotte, j’ai décidé qu’il était temps que je m’active un peu. Après tout, je ne pouvais pas le laisser tout faire. Fébrilement, je me suis donc attelée à la tâche de lui enlever ses nombreuses couches de vêtements. Ça aurait été plus rapide si j’avais tout arraché, mais je ne voulais pas le faire. Spartan m’avait toujours traitée avec beaucoup de respect, alors je ne voulais pas commencer à me conduire comme une sauvage, même si j’en avais envie. Spartan s’est contenté de continuer de m’embrasser, sur les lèvres, dans le cou, au creux de mes seins, jusqu’à ce que j’aie terminé et qu’il soit torse nu. Je me suis éloignée de quelques pas pour pouvoir le regarder. Yes, as gorgeous as before, me suis-je dit en souriant.
-What? Why are you smiling?
-I love what I see, that’s all.


Posant mes mains sur son torse, j’ai levé ma tête vers lui et je l’ai embrassé. Je voulais qu’il sente à quel point je le désirais, je voulais qu’il comprenne que je n’avais plus aucun doute, que j’étais certaine de ce que je voulais et que ce que je voulais c’était lui. Au lieu de me serrer contre lui, Spartan a continué là où il en était resté quelques instants plus tôt. Il a glissé ses mains sous ma culotte et il l’a fait glisser le long de mes jambes. Il s’est ensuite agenouillé à mes pieds et son regard planté dans le mien, il me l’a enlevée. Il m’a ensuite enlevée mes bottes, puis mes bas et il a parsemé mon corps de baisers jusqu’à ce qu’il soit de nouveau debout.
-Tu sais que c’est une torture pour moi quand tu y vas si lentement? lui aie-je demandé.
-…Je sais, m’a-t-il répondu en souriant. Mais ne commence pas à te plaindre tout de suite, parce que tu n’as encore rien vu. Accroche-toi.

J’ai à peine eu le temps de passer mes bras autour de son cou qu’il m’a soulevée du sol.
-Je sais que ça va te paraître étrange, m’a-t-il révélé, mais j’ai l’impression que j’attends ce moment depuis longtemps.
-…Je peux te dire que moi aussi, lui aie-je murmuré.
J’ai posé ma tête contre son épaule et je l’ai laissé me transporter jusqu’au lit.
-J’aimerais dire quelque chose de romantique, m’a-t-il dit, mais comme je ne peux penser à rien…
Sans faire de cérémonie, il m’a laissée tomber sur le lit et puis il a enlevé ses bottes pour pouvoir s’allonger à mes côtés, ou plutôt sur moi. Il s’est accoté sur un bras et de l’autre, il a déboutonné mon haut, embrassant chaque parcelle de peau au fur et à mesure qu’elle apparaissait.
-Lève tes bras, m’a-t-il demandé.
Je lui ai obéi et il a passé mon haut par-dessus mes épaules pour me l’enlever. Si j’avais su que ma journée se terminerait ainsi, j’aurais mis de plus beaux sous-vêtements ce matin, mais au moins ça ne semblait pas déranger Spartan, qui me dévorait des yeux comme si je n’en portais pas. Il y avait quelque chose de si intense dans son regard que j’en étais presque gênée.
-Peut-être qu’on pourrait baisser un peu la lumière? lui aie-je suggéré.
-Non.
-Mais…
-Non. Je veux te voir parfaitement. Je veux voir tout ton corps et je continuerai à vouloir le voir même bien après que je le connaisse par cœur, parce que tu es magnifique.
Je devais déjà être rouge, mais avec ce qu’il venait de me dire je devais l’être encore plus.
-Et puis le rouge te va si bien, a-t-il continué.
-…Avoue que tu fais exprès pour me gêner…
-Bien sûr, j’adore te voir rougir. C’est tellement plus excitant…

Toujours en me regardant, il a détaché ma brassière et me l’a enlevée, puis il s’est agenouillé entre mes jambes pour m’enlever ma jupe. Ce n’était pas la première fois que je me retrouvais toute nue devant un homme, mais j’étais quand même très gênée. J’étais nue, totalement offerte, et sous la force de son regard, ma gêne augmentait de pair avec mon désir. Avant même qu’il ne se recouche sur moi, j’ai su que je le laisserais faire tout ce qu’il voudrait sans aucune hésitation. Je lui faisais confiance à ce point-là, au point de confier ma vie, et mon corps (littéralement), entre ses mains alors que j’étais totalement sans défense.

Avant qu’il ne puisse s’éloigner à nouveau, j’ai glissé mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de son cou.
-Anxious, are you? m’a-t-il demandé.
-Yes… I want you to stay near me, like this.
-That’s good, but don’t be too hasty. I want to take my time. I want to kiss and touch every inch of your body. I want to make you moan and scream, until you beg me to take you. And I want to take you over and over again until you die of pleasure in my arms.
-...You can do what you want with me. I’m yours.
-You probably shouldn’t have said that...
Il a commence à parsemer mon visage de légers baisers, me faisant sourire, puis il a commencé à mordiller mes oreilles, me faisant automatiquement frissonner des pieds à la tête.
-How did you know that it was one of my sensible spots?
-I didn’t. I just wanted to do that for the longest time. And if you say that it’s one of your sensible spots...
Il a continué à mordiller, puis à lécher mon oreille et plus il montait, plus je me cambrais de plaisir contre lui.
-Tu aimes ce que je te fais?
-Mmmm… Oui, totalement…
-Tant mieux, parce que je ne fais que commencer…

Il a commencé à caresser mon dos, puis mes fesses et mes jambes, et tandis que ses mains remontaient pour effleurer ma féminité juste assez pour m’exciter un peu plus, et ensuite mon ventre, sa bouche entreprenait le chemin inverse. Il a continué à mordiller un peu mes lobes d’oreilles puis il s’est amusé avec ma gorge, le creux de mon cou, mes épaules… That is so going to leave marks. Quand il en est arrivé à embrasser mes seins, j’ai glissé mes doigts dans ses cheveux et je me suis accrochée à lui, comme si j’avais peur qu’il disparaisse. J’étais morte de chagrin lorsque je l’avais perdu alors maintenant que je l’avais finalement retrouvé, je ne voulais plus jamais qu’il me quitte. J’avais chéri le souvenir que j’avais de lui jusqu’à l’aimer et pour l’aimer, je l’aimais. Totalement. Sans aucun doute. J’aime tout de lui. J’aime son regard, son sourire, sa voix, la chaleur qu’il me transmet quand il me serre contre lui… Mais en ce moment, ce que j’aime surtout ce sont la douceur de ses lèvres sur ma peau, ses mains sur mon corps et surtout toutes les sensations que je ressens.

Ni mon corps ni mon esprit n’avaient oublié à quel point c’était bon de se faire aimer, mais dieu que ça m’avait manqué.
-À quoi penses-tu? m’a-t-il demandé entre deux baisers.
-Je pensais à quel point c’était agréable… d’être avec quelqu’un.
-Tant mieux. Pendant un instant, j’ai cru que tu n’aimais plus ce que je te faisais.
-Pourquoi je n’aimerais plus ça?
-Parce que je ne t’entendais plus…
-…Désolée, mais je peux te garantir que j’aime ce que tu me fais, absolument tout ce que tu me fais…
-That’s good to know. Now stop thinking and start reacting.
-Your wish is my command my lord...


Il s’est repenché vers ma poitrine et a recommence à m’embrasser tout en me caressant, me causant frissons et gémissements quasi-automatiquement. C’est fou à quel point les réactions me viennent facilement quand je me laisse aller et avec Spartan, je sais que je peux me laisser aller totalement.
-Mmmm… Spartan… Could you never stop doing this?
-Never stop doing what? This?

Il a commencé à mordiller le bout de mes seins, les faisant durcir un peu plus.
-Aah... Oui...
-And this...?
Il tout doucement passé un doigt le long de mon dos, car il s’était bien rendu compte que j’adorais ça.
-Mmmm… Oui…
-And how about this…?
-Aaah!
Il venait de glisser sa main entre mes cuisses et me caressait doucement. L’intensité de ma réaction m’ayant moi-même surprise, j’ai mis ma main sur ma bouche pour arrêter le son. Spartan l’a aussitôt enlevée.
-Ne t’empêche pas de crier.
-Mais…
-Non, pas de «mais».
Call me selfish if you want, but I want to have everything. I want the sweetness of your skin, the taste of your lips, the delicious sounds that you make when I touch you... I want all you have, all for me.
-You can take anything you want...
-Are you sure...?
-Yes, because I want to give you everything...
-Really? How about this...?

Son visage placé au-dessus du mien pour guetter ma réaction, je l’ai senti me pénétrer. J’étais si occupée à me laisser aller que je ne m’étais même pas rendue compte qu’il avait détaché son pantalon. J’aurais voulu le faire, mais ce n’est pas grave, la prochaine fois…
-Spartan…, aie-je gémi.
Il s’est enfoncé un peu plus profondément, jusqu’à ce qu’il soit entièrement en moi. Ma respiration était devenue haletante et mon cœur battait plus rapidement, car j’attendais ce moment depuis longtemps. Et maintenant, je n’attendais plus que Spartan continue, le plus longtemps possible.
-Are you really ready for this Raven? You might lose yourself in me...
-I want to lose myself in you... I want you to make love to me like there’s no tomorrow... I want you to make love to me until I forget everything except your name and mine...
-We were so made for each other...
-Mmmm...


Tout en m’embrassant, coupant ainsi mon gémissement, il a commencé à bouger en moi. Je me suis tout de suite accrochée à lui comme si ma vie en dépendait. Mes bras passés dans son dos et mes jambes autour de sa taille, je me suis laissée aller à chacun de ses mouvements, nos corps étant en parfaite harmonie. Spartan a dit qu’il aimait m’entendre alors je ne me suis pas gênée pour gémir ou crier quand j’en ressentais le besoin. Je voyais bien à son regard et à son sourire en coin qu’il était content de me faire plaisir, mais moi aussi je voulais l’entendre. Son corps en sueur et sa respiration haletante ne me satisfaisait plus. Donc, avant qu’il ne puisse protester, je l’ai fait rouler sur le côté pour me retrouver sur le dessus.
-So you want to take command? m’a-t-il demandé.
-Not necessarily take command... I just want to taste you a little...

Spartan a posé ses mains sur mes cuisses et je me suis mise à bouger au-dessus de lui. Il me laissait bouger au gré de mon plaisir, se contentant de passer et repasser ses doigts sur mes cuisses.
-Stop that, it tickles.
-Make me stop.
Il ne semblait pas avoir l’intention d’arrêter de lui-même alors je me suis penchée sur lui et j’ai commencé à l’embrasser, puis à le mordiller dans le cou.
-If you want me to stop, you’ll have to do better than that.
Avant que je ne puisse continuer, il m’a fait basculer sous lui.
-Hé! Je faisais juste commencer…
-Je sais, et c’était très agréable. But I want to be on top.
Si ça pouvait lui faire plaisir, je n’allais pas l’en empêcher.
Besides, the night is still young, so I can still be on top later.

Pour être certain que je ne n’essaierais pas encore de le faire basculer sous moi, Spartan a pris mes poignets entre ses mains et il a placé mes bras au-dessus de ma tête. Puis il s’est remis à bouger. Il ne me serrait pas très fort, alors j’aurais pu aisément me déprendre. Je suis certaine que Spartan le savait, mais en le laissant me faire ce qu’il voulait, je ne faisais que lui montrer que j’avais totalement confiance en lui. J’ai donc repassé mes jambes autour de lui et j’ai essayé de rapprocher le plus que je le pouvais mon bassin du sien pour le sentir le mieux possible en moi. Tout en bougeant, Spartan m’embrassait partout où il le pouvait et me caressait d’une main, tout en me maintenant de l’autre. Dès qu’il s’apercevait que mes gémissements étaient plus forts, il s’attardait à l’endroit en question jusqu’à ce que je me mettre à crier. Quand finalement nous avons joui, j’ai prié le ciel que les murs soient à l’épreuve du son. Spartan s’est laissé retomber sur moi et je lui ai demandé tout bas (je n’avais pas la force de parler plus fort) de rester contre moi quelques instants. Il a donc callé sa tête contre mon épaule et je l’ai serré doucement contre moi jusqu’à ce que je me calme un peu.


Le serrer contre moi de cette manière, ma tête accotée sur la sienne, mes doigts glissés dans ses cheveux, c’était plus que suffisant pour me rendre heureuse. C’était aussi plus que tout ce que j’avais eu en douze ans. Ce n’était même pas comparable avec ce que j’avais vécu avec Dante. Spartan me traitait comme une femme, non pas comme un simple objet et je savais qu’il serait encore là demain matin quand je me réveillerais.
-You know how I feel right now? lui aie-je demandé.
-Tell me.
Il s’est tourné sur le côté et s’est accoté sur un coude pour pouvoir me regarder. Je me suis placée face à lui.
-I feel happy… and lucky…
-You forgot «completely satisfied»...
-...Yes, that too...
-J’ai donc été à la hauteur de tes attentes?
-Oui, tu as été parfait… enfin presque…
-Comment ça, «presque»?
(Spartan semblait presque insulté que j’insinue qu’il ne m’avait pas comblée. J’adore le taquiner...)
-Il y a une seule chose qui me dérange, qui a empêché que tout soit parfait…
-Quoi?

J’ai posé un doigt à la base de son cou et j’ai lentement descendu jusqu’à son bas-ventre. Je me suis arrêtée quand j’ai touché son pantalon.
-Tu portes toujours tes pantalons…
(J’ai laissé ma phrase en suspend pour qu’il comprenne que je voulais qu’il soit aussi nu que moi, mais surtout qu’il comprenne que je voulais les lui enlever, que je voulais le combler autant que lui m’avait comblée.)
-…Si tu ne veux plus que je les porte, enlève-les toi-même…
Je l’ai repoussé juste assez pour qu’il bascule sur le dos et que je puisse grimper sur lui.
-I was hoping you’d say that, lui aie-je murmuré en me penchant vers lui pour l’embrasser.
-I know, m’a-t-il répondu avant que nos lèvres ne se touchent, but you worry too much. I’m as satisfied as you are.
(Il lit dans mes pensées ou quoi?)
-Je te reposerai la question après et on verra si ta réponse est différente…
(Tu n’as aucune idée de ce dont je suis capable.)
-You think you can take on me?
-...I beg your pardon? Could you say that again?
-You think...


Le temps qu’il me réponde, j’avais glissé ma main dans son pantalon et j’avais commencé à le caresser. Je voulais juste le distraire un peu. On dirait que ça marche…
-Yes? You are saying?
-You think… You think you…
-Yes…?
-You… Alright! Alright, you win!
-Yay. One-zero for me.
-You are going to pay for that later, you know that?
-I know...

J’ai arrêté de le caresser et prenant appui sur mes deux mains, je me suis hissée plus confortablement sur lui. Contemplant son visage de haut, je me suis mise à le taquiner avec mes doigts et avec mes ongles pour le faire frissonner, tout en frottant mon bassin contre le sien.
-Raven…
-I’m getting to it…
Dès que j’ai commencé à me pencher vers lui pour l’embrasser, il m’a agrippée par les hanches pour me plaquer contre lui. J’en ai presque eu le souffle coupé.
-What’s the rush? lui aie-je demandé.
-I’m sorry… It’s just that you were driving me crazy, rubbing yourself against me like that.
-Don’t be sorry, but don’t be so hasty. Let me do the work this time, ok?
-Ok...

Il a relâché sa prise et j’ai pu l’embrasser comme je le voulais. Tout d’abord le front, puis ses joues et ensuite un french kiss à n’en plus finir. Quand j’ai descendu le long de sa gorge, j’ai pris bien soin d’y aller très lentement. Je voulais qu’il soit aussi marqué que moi. Quand je suis arrivée à son torse, je l’ai embrassé, léché puis mordillé, jusqu’à ce que je le sente se tortiller sous moi. C’est seulement à ce moment-là que je suis descendue plus bas. Je ne sais pas s’il pensait que j’allais tout de suite embrasser son membre, mais moi j’ai plutôt décidé de prendre mon temps, de délibérément le faire patienter. Après tout, l’attente fait durer le plaisir, non? J’ai donc reculé, tout en tirant sur son pantalon, et je suis descendue du lit. Je lui ai ensuite enlevé tout ce qu’il lui restait comme vêtements.

Avant de remonter sur le lit, j’ai pris quelques secondes pour le regarder. Mmmm… Je pourrais lui faire ça… Et ça… Et peut-être… Oui, définitivement ça…
-À quoi tu penses? m’a-t-il demandé.
-Seulement à…
Je suis remontée sur le lit et j’ai commencé à avancer vers lui à quatre pattes.
-…tout ce que j’allais te faire…
-And that would be…?
-Well… I’m gonna start with this…
Je me suis penchée et j’ai pris son membre dans ma bouche. Montant… Descendant… M’interrompant parfois pour le caresser ou le lécher…

Spartan me laissait faire tout ce que je voulais. I liked it, being in control, seeing and hearing him react to my every move. And I also felt a great harmony between us. Quand je ralentissais, sa respiration semblait prendre le même rythme et quand j’accélérais, il respirait plus vite et il se mettait à faire des petits sons que je trouvais très excitants. Je me demande quel genre de sons il fera quand je serai au-dessus de lui, en lui, bougeant jusqu’à ce que nous ne soyons plus qu’un dans tous les sens du terme. Let’s find out…Je suis grimpée sur lui et je l’ai introduit en moi. J’ai ensuite placé ses mains sur mes hanches et je me suis mise à bouger.
-Tu aimes avoir le contrôle, n’est-ce pas? m’a-t-il demandé.
-Seulement de temps en temps. En général, ça ne me dérange pas de me laisser faire.
-Tu me laisserais donc faire ce que je veux?
-Bien sûr.
-Pourquoi?
-Parce que je te fais confiance, totalement.
-Totalement?
-Oui…

Ma réponse a eu l’air de plaire à Spartan. Il m’a souri et il s’est relevé sur ses coudes pour pouvoir m’embrasser. J’ai passé mes bras autour de son cou et je me suis collée contre lui. J’ai recommencé à bouger, tout en l’embrassant et en le touchant partout où je le pouvais. Spartan lui, semblait s’être mis en devoir de me rendre folle. Sa main passée autour de ma taille se promenait dans mon dos et il faisait exprès de s’attarder là où ça me faisait le plus d’effet.
-Stop doing that, you’re driving me crazy.
-That’s how I want you: totally crazy about me.
-Well up until now, you’ve been doing a pretty good job.
-That’s what I like to hear.
Je l’ai regardé pendant qu’il me disait ça. La lueur dans ses yeux était hypnotisante. C’était une lueur de pur désir. I could see in his eyes how much he wanted me, inside and out. C’était très agréable et enivrant. Sans rien dire, j’ai caressé son visage. Je t’aime tellement…
-What?
-…Nothing, lui aie-je répondu. Just don’t ever stop looking at me this way.
-I won’t...

Je l’ai doucement embrassé puis je me suis remise à bouger, essayant de l’introduire le plus profondément possible en moi. La tête enfouie dans son cou, j’ai murmuré son nom encore et encore jusqu’à ce que j’aie l’impression qu’il fasse partie de moi. Je disais «Spartan», mais en fait ce que je disais vraiment c’était «je t’aime». J’espère qu’il l’a compris. Quand finalement l’explosion de plaisir nous a submergés, je lui avais cédé mon cœur un peu plus. Spartan s’est laissé retomber sur le matelas et moi j’ai roulé sur le côté. Il y avait longtemps… Je suis toute essoufflée.
-Wow…, a simplement dit Spartan.
-En effet : wow.
-Tu ne cesseras jamais de me surprendre.
-J’espère…
(Il y a tant d’autres choses que je désire encore te faire…)