mardi 27 mai 2008

Raven 61- Petites annonces : Recherche prostituée…

Comme tout le monde était complètement épuisé (ça veut dire quoi dormir»?), nous avons jeté notre dévolu sur la première auberge que nous avons vue et qui n’avait pas l’air trop chère. Spartan voulait tout de suite retourner voir Flinch, il avait l’air de s’inquiéter pour elle. C’est mignon : un kid de douze ans qui s’inquiète pour sa petite amie.
-Je viens avec toi! lui aie-je dit.
-Raven, tu tiens à peine debout, m’a-t-il répondu. Tu devrais te reposer.
-Non! Je viens!
Je suis donc partie avec lui. Il a essayé quelques fois en cours de route de me convaincre de faire demi-tour, sans succès. Quand donc comprendras-tu que je ne m’en vais nulle part? Je suis censée t’avoir sauvé la vie, non? Alors je dois veiller sur toi.

Cédric nous a rejoints en cours de route, Cara à ses côtés. Il portait Mash, qui avait l’air encore plus mal en point qu’il y avait cinq minutes. On aurait dit que l’auberge s’était écroulée sur lui et/ou encore qu’il s’était fait tabasser. Il faisait vraiment pitié, mais toute la douleur qu’il éprouvait ne l’empêchait pas de crier qu’il voulait que quelqu’un aille lui chercher une pute. Veux-tu bien arrêter avec ça! On va essayer de trouver une solution moins… dégradante que ça.

Nous n’avons fait que quelques pas de plus quand un type vraiment bizarre s’est joint à nous. Il s’appelait «D» von… je ne sais pas quoi. Il avait l’air de connaître Cédric, même si ce n’était pas le cas pour ce dernier. Je sais bien que nous sommes amnésiques et que c’est peut-être ce qui explique l’air interrogateur de Cédric, mais vu l’allure de D, il vaut peut-être mieux qu’il ne se rappelle pas de lui. Vous savez, cette image que les gens ont des mages? Complètement détraqués? Ce D l’incarnait à la perfection. Sauf qu’en plus, il avait l’air happy de la vie! Et quelqu’un de détraqué et happy de la vie, ça perturbe et ça fait vraiment peur! Cédric partageait mon dégoût du personnage et nous avons décidé de subtilement nous éclipser. J’apprécie de plus en plus la compagnie de Cédric. Il est charmant, gentil, bien élevé et il partage ma haine des mages. C’est surprenant non? Je suis en train de devenir amie avec un mage et qui plus est, le fils de En. Celui-là même qui a gâché ma vie il y a dix ans.

Nous avons accélérer le pas, pour mettre le plus de distance possible entre nous et le malade, mais il finissait toujours par nous rattraper. Mais il sort d’où?! Il s’est téléporté ou quoi? Il me tapait royalement sur les nerfs et j’aurais volontiers joué au football avec sa tête. Dès que nous en aurons l’occasion, je crois que Cédric et moi ferons une tentative. Quand nous sommes arrivés à la planque de Flinch, il n’y avait plus rien. Tout le mobilier s’était volatilisé. Mais comme il n’y avait aucune trace de combat, nous en avons tous déduit que Flinch s’était trouvé un autre endroit où vivre. Il fallait bien entendu la trouver, mais il fallait tout d’abord nous occuper de Mash : il souffrait le martyr. À force de l’entendre crier qu’il voulait une pute, Cédric a fini par capituler. Euh… Tu es certain que c’est une bonne idée? D a dit qu’il savait pratiquer l’acuponcture et qu’il pourrait s’occuper du cas de Mash. Cédric a catégoriquement refusé. Franchement! Voir qu’on va laisser Mash entre les mains de ce cinglé!

Il ne restait maintenant que le problème de trouver une prostituée pour Mash. Cédric avait accepté cette solution, mais il se semblait pas avoir très envie d’y aller.
-Je peux y aller si tu veux? lui aie-je suggéré.
-Vous êtes sûre…?
-Oui. Ça ne me dérange pas.
-…D’accord. Raven va y aller.
-Raven…, a commencé Mash.
-Oui…?
Il me fixait avec un regard de chien battu.
-Quoi? lui aie-je demandé.
-…Laisse tomber.
(Euh… Tu aurais voulu que je…? Est-ce que je te plais? Euh… Tu es mignon et tu n’as pas l’air si malade que ça une fois qu’on te connaît. Tu as en fait l’air de quelqu’un de bien, mais je ne peux pas t’aider sur ce point. Je ne peux pas coucher avec quelqu’un s’il n’y a pas le moindrement des sentiments. Je suis désolée.

Je suis sortie dehors et j’ai regardé autour de moi. Bon… Où pourrais-je bien trouver une prostituée? Si j’essayais de trouver par moi-même, ça prendrait beaucoup trop de temps. J’ai cherché des yeux quelqu’un à qui je pourrais bien demander ce renseignement sans choquer. J’ai vu des ouvriers sortir d’une usine et je suis allée en apostropher un.
-Excusez-moi!
-Oui…? Hé, salut…
(Pourquoi j’ai l’impression que tous les hommes qui me rencontrent me répondent comme des idiots? À chaque fois que vous rencontrez une jolie fille, votre quotient intellectuel prend une méchante drop?)
-(Je n’arrive pas à croire que je vais faire ça) …Où je pourrais trouver une prostituée?
-Elles ne sont pas vraiment autorisées à se promener dans les rues, alors le seul endroit où il y en aurait, c’est le bordel de créatures exotiques. Tu es une elfe, alors tu ne devrais pas avoir de problème à y entrer pour travailler.
-(Yark) Et c’est où?
-Dans le quartier des riches. Par-là.
-Merci.

Je me suis dirigée vers la lueur dorée vers laquelle il avait pointée. En y arrivant, j’ai constaté qu’il s’agissait d’une grille. Et devant, il y avait un gars aux cheveux mauves qui montait la garde.
-Oh non, pas encore toi!
-Hé! L’elfe de l’autre jour!
-…
(J’ai un nom, tu sais? Mais je pense que je ne perdrai pas mon temps à te le dire. De toute façon, ton cerveau ne doit pas être assez gros pour retenir ce genre d’informations aussi simples.)
-…Le bordel est où?
-Tu t’intéresses à ça? Can I watch?
-…No. Il est où?
-Dans le quartier des riches, derrière la grille. Mais si tu n’as pas 1200 po, tu n’entres pas. On ne laisse pas entrer les sales pauvres ici! Toi… Tu es habillée en pauvre! Et je suis sûr que tu n’as même pas de culotte!
-…Quoi?
(Les hommes de cette ville sont tous attardés, ou quoi?
Je n’avais bien évidemment pas 1200 po et je ne voyais pas comment je pourrais passer au travers de ce type. Merde. Et à force de rester plantée là, je vais passer pour une lesbienne qui veut se taper une prostituée!
-Écoute, si tu veux, il y a pleins d’étudiantes willing dans le quartier des étudiants.
-C’est par où?
-Par-là.
-Ok. Merci.

Dans le quartier des étudiants, je suis tombée sur la fille qui avait hébergée Kazumi et compagnie. Jupe plutôt courte. Bottes de pétasses. Cigarettes. Elle me semble être une étudiante willing.
-Salut… toi!
-Tiens, l’elfe!
-…
(Je pense que je vais me rebaptiser «l’elfe» au lieu de Raven!)
-Es-tu une étudiante willing?
-Non, mais je sais faire de l’acuponcture.
-(Qu’est-ce que tu veux que ça me crisse?) D’accord…
-Tu veux sauver le gars en bobettes de cuir, non?
-…Comment tu sais ça?
-C’était écrit dans mon horoscope.
-…Ok… Est-ce que je peux l’emmener ici?
-Oui. But I want booze! And cigarettes!
-Ok, pas de problème.
(Si c’est juste ça le prix que tu demandes en échange!)

Je suis retournée à la planque à toute vitesse, pour trouver le groupe qui se faisait attaquer par des joueurs de hockey. Ok… Je crois que je ne veux pas savoir ce qui se passe. J’ai sorti mon arbalète et je me suis jetée dans la mêlée. Ils n’ont pas été si durs à battre que ça, à part pour une méga attaque qu’ils ont fait et qui consistait à nous lancer plusieurs rondelles en même temps. Ow). Le pire danger… est venu de moi. Mon gant s’est transformé en un genre de bazooka et j’ai fait une attaque qui s’appelait sun beams. On aurait dit pleins de petits soleil qui venaient frapper le sol Tous les méchants qui restaient sont morts et heureusement, je n’ai touché aucun de mes alliés. Mash et Cara ont eu la vie sauve grâce à Spartan, qui a créé un dôme au-dessus d’eux.
-Tu ne devrais pas utiliser ta fumée! lui aie-je reproché.
-Et toi tu ne devrais pas utiliser ton gant! m’a-t-il reproché. Espèce de folle! No offense.
-…
Je le savais tellement que c’était une erreur de rester. Je savais que ce genre de situation se reproduirait, blesser et tuer des gens innocents. Spartan avait dit que je lui avais sauvé la vie. Qu’est-ce que je fais là? Je manque de le tuer. Et lui me déteste maintenant, c’est sûr. Je vais continuer d’aider du mieux que je peux, mais le plus tôt possible, je partirai d’ici. Ce sera plus sûr pour tout le monde.

Tous ensembles, nous sommes finalement partis chez Jessica (la fille aux bottes de salope). Une fois dans sa chambre, Cédric a déshabillé Mash et Jessica lui a planté pleins d’aiguilles partout dans le corps. Le temps qu’elle finisse, je suis allée acheter de la boisson et des cigarettes (avec la bataille, j’avais complètement oublié). Une fois «l’opération» terminée, Mash n’avait plus aucune blessure et il dormait comme un bébé. Quant à nous tous, nous avions un autre problème sur les bras. Entre deux gorgées de Jack Daniels, Jessica a dit à Spartan qu’il aurait besoin d’une potion bleue pour sauver son amie. Hein? Flinch était en danger? Non seulement en danger, mais apparemment morte, car la potion bleue sevrait à ramener des gens à la vie. Nous nous sommes séparés en deux groupes, pour couvrir plus de surface. D, Éveliss, Meruru et Spartan sont partis d’un côté et Cédric, Cara et moi, de l’autre. Cédric et moi aurions préféré que Spartan vienne avec nous, mais il voulait aller avec D pour que ce dernier lui apprenne à devenir un mage plus fort.

Nous sommes d’abord tombés sur un vendeur qui n’avait pas l’air bien du tout dans sa tête. Nous avons passé notre chemin. Ensuite, le vendeur au magasin de potions nous a dit que le seul qui avait une potion «bleeeuuue» (et non pas une potion bleue), c’était Jasba, le gardien du parc. Huh? Ok… Les seules personnes que nous avons vues dans le parc étaient des jardiniers.
-Excusez-nous?
-Oui…?
-On voudrait voir Jasba.
-Personne ne veut voir Jasba.
-Nous, oui! lui aie-je répliqué.
-Pourquoi?
-Ça ne vous regarde pas!
-Dans ce cas…
Il a continué de tailler ses fleurs comme si nous n’étions pas là. J’ai proposé à Cédric de le tuer et d’aller demander à quelqu’un d’autre, mais il n’était pas d’accord. Oh… Les jardiniers ont ensuite commencé à pogner les nerfs parce que nous insistions pour voir Jasba et parce que Cara avait arraché des roses pour faire un bouquet pour Mash. Ils se sont tous avancés vers nous et se sont mis en positions d’attaque. Euh… Des mimes, des joueurs de hockey et maintenant des jardiniers! C’est quoi la prochaine étape? Des écrivains qui vont nous taper dessus avec leurs feuilles et nous chatouiller à mort avec leurs plumes? Vous avez une idée, vous?

mercredi 14 mai 2008

Raven 60: One down, six more to go

Ce n'est pas super long, mais on s'est juste battus.

J’ai à peine fini de bander les plaies de Meruru qu’elle a voulu se lever. Dans son état, c’était la pire des choses à faire. Je l’ai donc très fermement recouchée sur la civière et je l’y ai attachée. Ce problème réglé, j’ai décidé d’aller me joindre aux deux tatas suicidaires. À regarder la taille du gros truc rouge en carapace, je n’avais pas une très bonne impression quant à nos chances de survie. Bon ben… Advienne que pourra. Muuu… Je m’apprêtais à partir quand Spartan s’est téléportée à côté de moi.
-Qu’est-ce que tu fais là? Tu ne devais pas utiliser ta fumée!
-Ça va!
J’ai remarqué un peu de sang qui s’écoulait de son cou.
-C’est ça! Tu ne dois pas utiliser ta fumée! Sinon ça va faire «psht»!
-Ça va faire «pht» pour eux si on ne fait rien!
-…
Je suis désolée, mais je préfère eux que toi. Tu as toute ta vie devant toi et je ne voudrais pas que tu meures à cause de cette foutue fumée de mage!
-Il faut les prévenir! m’a dit Spartan. Il n’est pas ce qu’il a l’air d’être!
-…Quoi?
-Trop tard…

J’ai regardé vers l’arène et j’ai vu le gros truc rouge (je crois qu’il s’appelle Waruso) se séparer en deux. Il y en avait maintenant deux pareils contre Éveliss et Aaris. Shit.
-Promets-moi de ne rein faire, ok? aie-je demandé à Spartan.
Je suis censée t’avoir sauvé la vie, right? Je ne serais pas cette personne si je te laissais maintenant risquer ta vie dans une bataille qui semble perdue d’avance.
-Ok! Je vais m’occuper!
-…
Merci d’être si raisonnable. J’ai ébouriffé ses cheveux et j’ai couru vers l’arène. I shouldn’t care so much, I shoudn’t. Je voudrais bien me détacher de tout ça, mais j’en suis incapable. Si je vois quelqu’un en danger, je peux réussir à me convaincre qu’ils s’en sortiront sans moi, mais un enfant? C’est plus fort que moi, je dois m’en occuper. C’est probablement dû au fait que j’en ai toujours voulu, mais que je n’en ai jamais eu. Mais m’inquiéter ne veut pas dire être près physiquement, n’est-ce pas? Alors tant que je ne mets pas à hugger tout le monde, ça devrait aller, non? J’espère…

Je suis restée dans l’entrée de l’arène et je me suis joint au combat. Leur classe d’armure étant très basse, j’avais beaucoup de difficulté à les toucher (rien pour aider mon estime de moi). Toute concentrée comme je l’étais, je n’ai pas vu venir le carreau que j’ai reçu dans l’épaule. Ça venait de l’assistance, mais je n’ai pas pu voir d’où exactement, car il y avait beaucoup trop de monde. J’ai pris quelques instants pour me soigner et je suis retournée me battre, avec toujours autant de pas de succès. Il y avait beaucoup plus d’action du côté Éveliss/Aaris. Même dans les estrades, les spectateurs avaient l’air de se battre. J’aurais peut-être (sans doute) eu plus de succès si j’avais été là-bas, mais je ne pouvais pas partir tant que les deux trucs rouges n’étaient pas tombés.

Éveliss et Aaris ont essayé de bloquer les jambes d’un des Waruso, mais leur plan leur est retombé dessus et ils ont commencé à s’enrouler autour de lui. Avant qu’ils ne fassent «bang» l’un sur l’autre, j’ai tiré sur la corde pour la couper. J’ai heureusement réussi, mais les deux se sont écrasés par terre. Oups. Désolée! Ils ne m’en ont pas tenu rigueur et ont continué à se battre. Peu après, l’épée de Cédric s’est brisée tandis qu’il attaquait et s’est retournée contre lui. Il en a perdu un bras. Ça pissait le sang, mais ça ne l’a pas traumatisé plus que ça. Il a arrêté l’hémorragie et il a continué à sa battre. C’est à ce moment que les trucs rouges m’ont remarquée. Euh… Salut! J’ai reçu un body slam en pleine gueule. J’ai entendu mes épaules faire un gros «crac» et je suis tombée par terre. Ow… Ça fait mal. Très tranquillement, j’ai bougé mes bras pour les replacer dans une position normale, mais Éveliss, par souci (ou par stupidité), m’a sautée dessus et a brusquement replacé mes épaules en place. Ça a fait très mal et ça m’a mise très en colère contre lui. J’ai eu envie d’aller le tabasser pour qu’il ait mal aussi, mais je devais d’abord et avant tout me concentrer sur nos adversaires. Ne pas tuer l’elfe… Ne pas tuer l’elfe…

Nous avons beaucoup rushé, mais nous avons éventuellement réussi à les tuer. Aaris en a achevé un et moi (oui, moi!) je me suis chargé de l’autre. Ça a été assez traumatisant. Pourquoi? J’allais faire une super attaque de la mort et mon bras (celui où j’ai le gant) s’est transformé. J’ai ensuite lancé une gigantesque boule de feu qui a fait exploser le dernier Waruso. Il est retombé en petit tas de cendre sur le sol. Éveliss et Aaris auraient pu y rester, mais Mash les a sortis de là (en les tirant plus loin avec ses veines. Ew). Il a ensuite recousu le bras d’Aaris (ne me demandez pas de vous décrire la scène). À peu près tout le monde se portait bien. Seul Mash, qui avait utilisé trop de fumée, avait l’air complètement claqué. Je te soignerais bien, mais je ne peux rien faire pour toi de ce côté-là. Ce n’est pas mon genre de… coucher avec quelqu’un s’il n’y a pas de sentiments et même si c’était le cas, je ne le ferais pas. Tu deviendrais un petit tas de cendre toi aussi.

Spartan ne m’avait pas écouté et il avait utilisé un peu de fumée pour soigner Meruru. Il ne semblait pas avoir mal, alors je ne le sermonnerai pas. Meruru justement en a profité pour prodiguer un peu d’affection à Éveliss comme il s’en était bien tiré. Nous nous sommes donc tous éloignés, Aaris et moi soutenant Mash. Quand nous avons été suffisamment éloignés de l’estrade, nous sommes tombés sur deux personnes étranges. La première, c’était une fille aux cheveux bleus qui se proposait de redonner 50 points de vie pour 20 po. J’avais amplement d’argent pour payer, mais quelqu’un d’autre a sorti sa bourse avant que je ne le dise. Tant pis. Plus tard, une shop est apparue de nulle part avec une femme encapuchonnée derrière le comptoir. Elle a dit que comme nous avions battu Waruso, nous pouvions acheter une clé. Grâce à cette clé et aux six autres que nous pouvions acquérir en tuant les autres chefs de quartier, nous pourrions pénétrer dans le château. La clé coûtait 300 po. J’aurais pu en fournir une bonne partie, mais Éveliss a dit qu’il pouvait payer en entier.

Il a donc acheté la clé et nous nous sommes mis à la recherche d’une auberge, ayant tous besoin de repos. Une bonne nuit de sommeil nous ferait tous le plus grand bien, à part pour ce pauvre Mash. Quand j’ai dit en blague que Cédric se proposait de le soulager de sa douleur, il a dit qu’il préférait souffrir deux semaines plutôt que d’accepter. Il a même demandé à Cédric de lui prêter de l’argent pour qu’il aille se taper une pute. Quoi? Franchement! Aie donc un peu de respect! Jamais je ne serais capable de faire ce genre de travail, mais certaines de ces filles n’ont peut-être pas le choix. Je les plains : tomber parfois sur des crétins comme Mash ou le gars aux cheveux mauves que j’ai vu hier. Peu importe. Je ne peux rien faire ni pour elles ni pour Mash. Je n’ai pas vraiment dormi depuis deux jours, alors je vais me concentrer là-dessus. J’espère juste que rien ne nous tombera dessus cette nuit…